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La plateforme de marques : un outil incontournable !

La plateforme de marques : un outil incontournable !

La plateforme de marque c’est l’un des outils fondateurs du marketing.

Elle est indispensable pour formaliser, personnifier votre marque et lui donner une vision globale à moyen et long terme.  

Grace à elle, vous pourrez établir une stratégie de communication efficace, cohérente et structurée en vous différenciant de la concurrence .

Fondation , oui . Mais contrairement à celle d’une édifice, celle-ci doit être régulièrement revue avec l’évolution du marché , des concurrents , de vos clients …  

Alors concrètement, que trouve t on dans une plateforme de marques ?

  1. La vision de la marque : Elle reprend la stratégie à MT et LT . La manière dont la marque désire se positionner par rapport au marché.
  • La mission :  On parle ici du rôle de la marque ou de l’entreprise sur le marché.
  • Les valeurs : Elément primordial dans un contexte où les clients sont très soucieux  du respect de certaines valeurs. La marque va ici défendre ses valeurs et les grands principes qui sont cadrent ses actions au quotidien.
  • Le positionnement :  Quels sont les atouts de la marque qui la différencient de ses concurrents ?
  • L’identité de la marque , sa personnalité : C’est la manière dont une marque se présente. L’image qu’elle souhaite projeter à travers différents éléments visuels et éditoriaux. Une bonne identité de marque va rendre votre marque plus attractive et rendre cohérente l’expérience client sur l’ensemble de vos canaux de communication. On va donc retouver ici la charte graphique et la charte éditoriale.

  • La promesse : Elle doit répondre à un besoin client . Elle va démontrer et mettre en avant la valeur ajoutée qu’elle apporte …. et que n’ont pas ses concurrents !!
  • La cible : Nos fameux personas. Indispensables à toute stratégie marketing trouvent ici toute leur place !!

Une fois tous ces éléments identifiés , posés, formalisés , ils vont permettre d’avoir une cohérence dans la stratégie de communication de la marque .

Que l’on parle de storytelling , ou de toute autre communication, la plateforme de marque sera le point de repère qui permettra d’avoir un discours fort , impactant et différencier de la concurrence .

Annexe aux briefs remis aux agences, elle permettra compréhension rapide de qui est la marque et une cohérence dans les discours.

Le cahier des charges communication ou comment formaliser son besoin

Le cahier des charges communication ou comment formaliser son besoin

Le cahier des charges communication (de son petit nom Cdc com ) est un outil de pilotage référent, qui encadre le projet. Il est tout aussi important et très complémentaire au brief produit pour préciser :

– le contexte

– les contraintes techniques (exigences spécifiques, charte, livrables attendus)

– l’objectif, la finalité du projet

– les besoins

– le budget

– le retroplanning

C’est LE document auprès duquel toutes les parties prenantes au projet se réfèreront. Il doit donc être précis, rigoureux, rendre claire et identique la compréhension du projet par tous et ne pas laisser la place à l’interprétation. (Surtout si une gamme de produit est travaillée par plusieurs fournisseurs ou agences )

Un Cdc com bien travaillé fait gagner en temps et en efficacité.

Alors comment bien le structurer ?

Comme pour le Brief, partez du macro puis affiner vers le micro.

                            * Partie 1 : décrire le contexte et la présentation du projet 

Le Cdc doit présenter l’environnement et le projet pour que chacun puisse avoir une vision macro de celui-ci : quel est le problème ?

Est-ce une nouvelle gamme (emballage et packaging à créer )? une refonte de gamme ( emballage et packaging à faire évoluer ) ? une évolution de l’emballage pour répondre à un besoin spécifique ( changement de matière, optimisation….) ?

                          * Partie 2 : les contraintes liées au projet  

Il s’agit ici de décrire les contraintes techniques inerrantes au projet .Par exemple , pour un packaging, il conviendra de bien déterminer la zone d’impression, en fonction des marges ou zones de pliage, où les informations pourront être positionnées, les exigences particulières. Ou cela peut également être un développement de packaging en tenant compte de la gamme déjà existante pour garder une cohérence. Ou une contrainte de temps avec un retroplanning très précis.

Détailler précisément les contraintes. Qu’elles soient techniques, logistiques, légales, règlementaires. Chacune peut avoir des incidences importantes sur la réalisation du projet.

                            * Partie 3 : Les résultats attendus 

Décrivez ici précisément ce que vous attendez en termes de réalisations ou de livrables. Cela peut être des maquettes à plat, en volume pour un test en magasin, des BAT papiers ou une version informatique.

Plus vous serez précis, plus le résultat que vous obtiendrez sera conforme à vos attentes.

                            * Partie 4 : la description fonctionnelle du besoin 

C’est la partie essentielle du CDC com . Elle va permettre d’analyser, de lister et de détailler les fonctions et les contraintes et la manière dont la solution doit y répondre (on parle bien ici de ‘ manière ‘ et non d’une liste de solutions ) ( multilinguisme avec x langues, pictogrammes, quick start présent sur le packaging …)

                            * Partie 5 : Le retroplanning 

Il doit être précis et réaliste avec des jalons intermédiaires permettant de vérifier l’avancée du projet et de pouvoir anticiper, le cas échant, les éventuels retards.

En résumé :

Le brief produit indique où vous voulez aller, le cahier des charges communication quant à lui, indique les conditions (contexte, contraintes, retroplanning) dans lesquelles va se dérouler le projet.

Voilà, à vous de jouer…ou si besoin , appelez moi !!!!

L’indispensable process communication produit

L’indispensable process communication produit

Il y a quelques semaines, un client m’a appelé, dépité de constater que ses équipes perdaient beaucoup de temps sur la partie communication lors de la création ou de la refonte d’une gamme de produit pour un résultat médiocre.

  • Beaucoup trop d’allers retours avec l’agence.
  • Un budget qui explose
  • Une dead line de mise sur le marché qui arrive dangereusement alors que les BAT ne sont pas prêts d’être signés.

La phase de communication produit arrive en fin de chaine du process de création d’une gamme. C’est malheureusement elle qui absorbe les retards des étapes précédentes. La tentation est grande de foncer tête baissée, et d’ aborder la réalisation sans structurer cette étape et mettre en place les outils nécessaires à son bon déroulement .

C’est le rôle du process packaging et communication.

Véritable outil de pilotage, il liste toutes les étapes incontournables au bon déroulé du projet.

Des points de validation ( go / no go ) à certaines étapes clés sécurisent son bon déroulé .

Il reprend :

  • L’action de chaque acteur interne ou externe
  • Les livrables attendus

Cela permet une vision macro et micro des étapes à réaliser.

Ce process est adapté en fonction du nombre d’intervenants extérieur.( Un ou plusieurs fournisseurs, un mixte agence fournisseur …)

C’est LE document de référence dans le pilotage du projet .

Au même titre que pour une recette de cuisine, un minimum de réflexion et de préparation sont nécessaires pour mettre sereinement les pieds sous la table et ensuite se régaler ! ( sans risquer l’ulcère à l’estomac ! )

La phase de réflexion

Elle permet de recueillir toutes les informations pour savoir ce que l’on veut faire . ( une entrée ? un plat ? local ? exotique ? )

La phase de Conception

Avec entre autre , la rédaction du brief et du cahier des charges communication, du retroplanning. Cela pose le cadre du projet . ( la liste des ingrédients pour la recette choisie !)

La phase de réalisation

C’est la partie production dont l’efficacité du déroulé dépendra de la qualité des éléments de la phase de réflexion et de conception . Plus ils auront été précis et réfléchis, plus cette phase se déroulera sereinement et sans accros. ( Si tout les ingrédients et les ustensiles sont là , c’est un plaisir de cuisiner …s’il manque quelque chose , cela peut vite devenir l’enfer en cuisine et pas sure que le résultat soit mangeable !) 

La phase de Validation

C’est la dernière ligne droite avant le Go production. ( La touche finale, la rectification de l’assaisonnement , le dressage de l’assiette !)

Prendre le temps de la mise en place ne signifie pas perdre son temps : Un process packaging et communication bien construit, un brief, un cahier des charges communication et un retroplanning réfléchis sont la clé de la réussite de votre projet communication produit omnicanale.

Et si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à nous contacter. On vous aidera à trouver la bonne recette dans notre livre de cuisine !

Le cahier des charges techniques, une mine d’or pour votre communication produit

Le cahier des charges techniques, une mine d’or pour votre communication produit

Ca y est, votre cahier des charges technique  après une longue phase de réflexion, est prêt pour  votre nouvelle gamme de produit. Il faut maintenant passer à la phase de construction de votre  communication produit omnicanale

 Votre produit est innovant ? pratique ? facilitant ? votre gamme est large ? profonde ? Dites-le à votre client !!

Combien de produits facilitant ai-je pu voir naitre de la réflexion des équipes design et achat et qui n’ont jamais connu en magasin, le  succès qu’ils auraient mérités,  faute d’une communication produit appropriée.

Alors comment faire me direz-vous ?

Votre cahier des charges technique est une mine d’informations. La manière dont vous l’utiliserez fera  de votre communication produit un ‘ eureka ‘  ou  un ‘ ? ‘ pour votre client.

Gardez  toujours à l’esprit qu’un client n’achète pas un produit , mais un usage ou une solution à un problème. 

Prenons un exemple : je souhaite  décaper le salon de jardin en fer forgé  que j’ai récupéré de ma grand-mère. J’ai donc besoin de  papiers abrasifs. Produits simples, de faible coût et dont l’achat ne semble pas nécessiter une connaissance technique très importante. Sauf que la réalité est toute autre  .. les packaging et la communication en linéaire parlent de ‘ grains ‘ : 80 ?  120 ? 250 ? quelle en est la signification et  lequel prendre pour  mon projet ?

Parler  uniquement technique dans la communication produit, c’est courir le risque de perdre son client .

Pourquoi ne pas lui parler usage ? Dans ce cas précis, une communication indiquant la destination ( fer , plâtre , bois , plastique …) ainsi que  les phases de travail correspondantes à  chaque grain   ( décapage , ponçage , finition , super finition ) m’aurait permis de choisir le bon produit  pour  ma problématique en étant sûre de mon choix .

Tous les éléments de votre communication produit par l’usage se trouvent dans votre cahier des charges technique , il faut juste les traduire !

Ah  au  fait, mon salon de jardin est terminé et je compte bien en profiter cet été !!

Quand l’actualité influe sur les packagings de certaines marques

Quand l’actualité influe sur les packagings de certaines marques

Uncle Ben’s avec son sourire éclatant stéréotype des afro-américains va-t-il disparaitre de nos linéaires ?

Dans le contexte des manifestations actuelles contre le racisme, le groupe Mars, propriétaire de la  plus ancienne marque  de riz au monde, a décidé de changer l’ identité visuelle de ses  packaging.

Cette photo est chargée d’histoire .

Ben était un riziculteur de Houston qui créat sa marque dans les années 40.

Ce fur rapidement un succès grâce à la méthode de cuisson révolutionnaire.

Dès 46, le visage souriant et élégant d’un noir en smoking est apparu sur les affiches de publicité.

Pour le moment, la marque n’a pas encore décidé de la suppression ou non de son personnage emblématique.

Ce n’est pas le cas du  groupe  Pepsico. Après 130 ans d’existence, la décision de changer le nom et de supprimer la photo de Aunt Jemima de ses pancakes et bouteilles de sirop d’érable a été prise .

Tante Jemima avait pourtant évolué ces dernières années : ajout d’un foulard , d’un collier de perles ou de boucles d’oreilles.

Mais l’image de la marque est encore trop proche des servantes noires du sud.

Si l’on revient de ce coté ci de l’atlantique, la même problématique a touchée les marques françaises il y a quelques années.

En 1994, La biscuiterie st Michel a décidé de supprimer sa marque de biscuits chocolatés Bamboula.

En 77  Banania avait dû abandonner  son slogan ‘ Y a bon banania ‘ suite à de fortes pressions .